Les organisateurs des séminaires, formations et autres missions en Chine prévoient dans leurs programmes des visites sur des lieux et sites touristiques. Les plus connus et qui tentent les visiteurs sont la Cité interdite ou Palais impérial, la Grande Muraille, le nid d'oiseux (stade olympique), le temple de Shaolin, etc. Ces sites dont quelques-uns sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l'humanitépar l'UNESCO attirent chaque jour que Dieu fait des milliers et des milliers de visiteurs bien que l'entrée est payante.
Les fonctionnaires communicateurs africains en formation en Chine du 11 au 25 juillet 2011 ont eu à visiter le samedi 16 juillet la Cité interdite. C'est le Palais impérial où vivaient les empereurs des dynasties Ming et Qing. La construction de cet ensemble de demeures impériales (le plus grand et le mieux conservé) commença la quatrième année du règne de l'empereur en Chine, Yongle de la dynastie Ming en 1406 et fut achevée 14 ans plus tard. Vingt quatre empereurs en tout ont occupé le Palais pendant 491 ans jusqu'au dernier souverain en 1925.

Les palais sont complètement fermés par quatre murs de dix mètres de haut sur plus de 760 m d'Est en Ouest et 960 m du Nord au Sud. Sur un espace de 72 hectares sont disposées 9.999 pièces, grandes et petites. La première et la plus grande est la salle Taihedian (salle de l'Harmonie Suprême) d'où l'empereur exerçait son pouvoir, son autorité sur tout l'empire. C'est là qu'il montait sur le trône, recevait les hauts fonctionnaires, célébrait les fêtes les plus importantes. Cette salle mesurait 35,05 m de haut, 63,96 m de long et 37,2 de large. Sous les dynasties Ming et Qing, aucun bâtiment civil ne devait dépasser la hauteur de cette salle.

La Cité interdite est un ensemble de beaux joyaux les uns les autres. L'architecture, les bâtiments, les pavés, les trésors tout est resté intact et bien conservé. Ils sont aujourd'hui offerts au regard des visiteurs qui peuvent aussi découvrir toutes sortes de légendes et d'anecdotes sur la famille impériale et la cour.

(Mahamat Brahim Taher)